lundi 8 mai 2017

Où tout a commencé


Je n'ai pas toujours été sportive, le sport est rentré dans ma vie il y a 4 ans. Tout a commencé par un défi entre collègues de travail. Nous sommes début mars 2013 et on me motive à me lancer sur une course de 8.8km à Gérardmer : la Run'attitude qui a lieu 2 mois après.

Je n'ai jamais couru de toute ma vie donc autant dire que ma première réaction a été de rigoler. J'en ai parlé à mes amis pendant quelques jours, ils m'ont motivé, ils m'ont dit que je pouvais le faire et j'ai fini par y croire. Y croire c'est une chose mais on n'a rien sans rien, il fallait quand même que je me bouge les fesses.

Motivée, prête à relever le défi, je me suis mise à courir tous les deux jours. Alors bien évidemment les premières sorties, je tenais à peine 10 petites minutes, puis j'ai commencé à allonger jusqu'à réussir à courir 30 minutes sans m'arrêter. Je n'ai jamais loupé un entrainement, des fois c'était dur, il pleuvait, j'étais fatiguée... Mais je voulais absolument le faire, je voulais prouver aux autres et à moi-même que j'en étais capable.


Arriva le jour J, j'étais stressée, j'ai mal dormi et en plus il faisait un temps de chien. Je vais chercher mon dossard et là je me rend compte que j'ai oublié mon certificat médical, première excuse pour ne pas me lancer. Je reprends vite mes esprits et insiste auprès de la bénévole pour pouvoir tout de même prendre le départ, elle accepte en me faisant signer une décharge. C'est parti, j'accroche mon fameux premier dossard sur mon t-shirt. Une adrénaline que je découvre, je n'avais jamais ressenti ça. Je me place sur la ligne de départ avec les 400 autres coureuses.


Le départ est lancé, je donne le meilleur de moi-même, je ne me connais pas encore donc difficile de juger mon allure, peut-être trop vite, peut-être trop lente. J'ai deux boucles à faire, au bout de la première je me sens déjà fatiguée, je me dis que je ne réussirai pas à boucler la deuxième. Et là j'apprends de suite que le mental est important dans le sport, j'essaie de ne plus penser à rien, je trouve une coureuse qui a le même rythme que moi et je reste avec elle, on échange deux trois mots qui me font du bien.


J'aperçois la ligne d'arrivée, je retrouve le sourire et bizarrement des jambes aussi, j'accélère un petit peu, il y a une ambiance de folie, musique à fond, ça crie de partout. Je vois le chrono : 48 minutes, waouh j'explose mon temps d'entrainement de quasiment 10 minutes. Je suis heureuse et tellement fière ! Un souvenir qui restera gravé et qui m'a donné envie de continuer et surtout d'essayer le trail.


2 commentaires:

  1. Félicitations c'est beau. Respect. Moi c'est l'inverse j'étais grande sportive et j'ai dû tout arrêter à cause de problèmes aux genoux. Résultats + de 10kg et moral dans les chaussettes. Aussi depuis que je suis revenue dans les Vosges je me suis mise à marcher, malgré la difficulté respiratoire dans les montées et les grosses douleurs dans les genoux dans les descentes. Mais je persiste, doucement mais sûrement et j'ai le plaisir de découvrir les Vosges et ses magnifiques paysages. Mon souhait. ... réussir à courir un peu....
    Alors bravo à toi et continues c'est magnifique ce que font les trailleurs Respect

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